Ostéopathie avant et après la randonnée

Parlons GLOBALITE !

Pour de meilleures performances à la marche sportive, rien de tel qu’un corps globalement bien équilibré. L’ostéopathie est –elle indiquée ?

Vendredi 5 Avril 2013 à 14h au Salon du Village et Nature à Paris à la Porte de Versailles, Pierre-Alexandre Montfajon, Ostéopathe DOMROF/UFOF, membre de l’Académie d’Ostéopathie de France, était invité à partager son métier, sa passion, dans une conférence intitulée : « l’Ostéopathie comme prévention, ou traitement, avant et après une randonnée.»

« Est-ce que ça craque ou pas ? » Là est la question, mon cher Watson !

L’ostéopathie : quelle est cette science, cette médecine complémentaire et alternative qui nous intrigue tant ? Vérité ou placebo ? Quel bien-être L’Ostéopathie pourrait apporter à des randonneurs émérites, ou occasionnels ? Réponse : « La mobilité mon cher Watson ! Bien sûr ! » Mais dans l’optique d’une prise en charge globale du corps.

C’est Andrew Taylor Still, un Américain, qui a créé l’Ostéopathie le 22 Juin 1874 à la suite d’un drame Familial. Il s’agit d’une Médecine Complémentaire, Alternative, Générale, Manuelle (MCAGM). Une médecine singulière qui recherche l’origine d’une lésion en s’appuyant sur le diagnostic des restrictions de mobilités (tissulaires, articulaires, Crâniennes, Viscérales). Préalablement, le praticien initié à cet art, aura déterminé, grâce aux connaissances sémiologiques médicales dont il dispose, si le patient doit être orienté ou réorienté vers un médecin. Précisons que la formation d’un Ostéopathe comporte 5 ans d’études, minimum. Il exerce ce métier pour l’EFFICACITE, obtenir un bon résultat, et la SECURITE du patient.

Ajoutons qu’un Ostéopathe travaille en pleine complémentarité avec l’ensemble des professions de Santé.

La randonnée

La randonnée fait risquer une vaste liste de pathologies, quoique souvent bénignes. Entorses de la cheville, du genou, affections rachidiennes singulièrement appelées : « Lombalgies, dorsalgies, cervicalgies, communes ». Auxquelles il faut ajouter les contractures musculaires ainsi que certains maux de tête (céphalées ou migraines).

L’Ostéopathie s’inscrit humblement dans le parcours de soins du randonneur tout en y apportant sa plus-value. Il se doit, sur 1 heure de consultation, d’examiner dans la globalité son patient, de la tête ou pied et des pieds à la tête, sans oublier l’abdomen (le ventre) sinon il ne mérite pas le titre d’Ostéopathe.

Il pose un diagnostic ostéopathique spécifique (qu’il est le seul à poser, d’ailleurs), et restitue en fonction de celui-ci la mobilité globale (encore et toujours la globalité !!!) du corps du randonneur. Quelle que soit la nature de la dysfonction articulaire viscérale ou bien crânienne diagnostiquée.

Au cours de la consultation, particulièrement au début, il aura pris soin, selon le motif de consultation, de réaliser un examen clinique adapté en utilisant le stéthoscope, le tensiomètre, le marteau-réflexe. Les utiliser dans le cadre d’une consultation ostéopathique, permet de lever bien des doutes sur l’origine du mal.

Par exemple, si vous venez pour une dorsalgie ou une Lombalgie aigue, la prise de tension artérielle et la palpation des pouls, ainsi que les tests neurologiques et orthopédiques rachidiens, permettront de détecter une éventuelle pathologie vasculaire ou neurologique primaire à l’origine d’un symptôme secondaire musculo-squelettique.

Généralement, les consultations ostéopathiques sont biannuelles. Deux fois l’an. Si vous êtes un randonneur expérimenté, cette fréquence est recommandée. En revanche, si vous êtes un occasionnel, il est judicieux de consulter un Ostéopathe une semaine avant une randonnée. Ensuite, 2 semaines ou jusqu’à 1 mois après la randonnée, si vous ressentez blocages où douleurs, il faut également consulter.

Toutefois, quel que soit votre niveau d’aptitude à la randonnée, nous vous conseillons vivement de consulter aussi un médecin du sport et un cardiologue, pour vous assurer qu’aucune pathologie n’est cachée.

Dernier conseil : le plus important. Etirez-vous 1 demi-heure avant et après votre randonnée.

Buvez, hydratez-vous bien avant (une petite bouteille d’eau fera l’affaire). Pendant la marche pensez à boire par petites gorgées.

Nous vous souhaitons de très agréables randonnées !

N’oubliez pas : Trouvez la lésion, traitez là, et laissez la nature faire le reste ! Non mais !

Citation d’Andrew Taylor Still.

Pierre-Alexandre Montfajon Ostéopathe DOMROF/UFOF/AO

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