Rééducation gériatrique

(suite du billet : Rééducation en Pédiatrie|)

Qu’il s’agisse de rhumatismes, de séquelles d’AVC (accident vasculaire cérébral), de maladie de Parkinson (consulter le billet précédent : «Rééducation en neurologie»), le vieillissement est générateur d’un cortège impressionnant de maux et de déficiences aussi divers qu’affligeants. Quels sont-ils ces pépins de santé ? Désadaptation à l’effort, perte d’autonomie sous la forme d’une incapacité à la déambulation, membre(s) supérieur peu ou non fonctionnel, difficultés voire incapacité à l’habillage, à la toilette, dépression.

Ce qui prime, parmi les objectifs masso-kinésithérapiques, c’est l’amélioration de l’équilibre, assis et debout. Il faut ensuite s’intéresser à l’augmentation ou au maintien du périmètre de marche, travail des transferts tels que passages assis-debout et debout-assis, gain d’amplitudes articulaires (notamment les chevilles pour une meilleure adaptation posturale, pour l’équilibre, ainsi que pour une diminution des risques de chutes).

De l’intérêt de la canne :

L’utilisation d’une canne est indiquée dans le cas d’une incapacité à tenir l’équilibre sur un pied pendant plus de dix secondes. L’impossibilité de réaliser cet exercice correctement des deux côtés durant le même laps de temps implique l’utilisation d’une canne anglaise. Dès que le risque de chute est important, il faut avoir recours au déambulateur.

Prochain billet : rééducation en Rhumatologie

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