Repas d’affaires ?
Il est de coutume dans notre pays de débattre d’une affaire importante autour d’une
bonne table. Si la nourriture est bonne, on s’imagine que les affaires le seront également.
Malheureusement, ce n’est pas très malin, pourquoi ?
On ne peut à la fois apprécier nourriture, vins fins, et développer une stratégie mentale
constructive.
Pour commencer, la station assise classique dans un fauteuil ordinaire, hanches fléchies à 90°,
est très mauvaise pour le dos. Elle augmente les contraintes lombaires de 50 % par rapport à
la station debout (tests de Nachemson). Si votre client en affaires est lombalgique chronique,
cette position ne l’aidera certes pas à se décontracter et à réfléchir, bien au contraire * ! Et
quand il passera de la position assise à la position debout, en fin de repas, il risque fort de
se bloquer le dos (incident de dérouillage). Ce qui lui laissera un goût amer du repas et de la
transaction.
Dès qu’on commence à manger, ou bien l’esprit se fixe sur ce qu’on ingurgite (liquide ou
solide), ou bien il se fixe sur des chiffres, il analyse des contrats, effectue des opérations
mentales de marketing. Impossible de réaliser les deux opérations en même temps.
Il faut dire également qu’excès alimentaire et vapeurs d’alcool ont tôt fait d’embrumer le
cerveau ! Comment voulez-vous dans ces conditions, avoir les idées claires et prendre les
bonnes décisions ?
Après, la digestion ne prête pas non plus à la réflexion, vous en conviendrez. On risque plus
de somnoler que de « penser positif ».
En conclusion :
Mieux vaut traiter ses affaires à jeun, l’esprit clair, sur un siège ergonomique, ou debout. Ce n’est qu’ensuite que l’on pensera à boire et manger… pour fêter ça.
- La bonne position assise au restaurant :
Penser au siège, est une manière de prouver à son invité qu’on respecte son confort avant
de satisfaire son appétit. Lui demander « s’il veut un siège prenant soin de ses vertèbres »
prouve qu’on s’intéresse à sa santé, au-delà d’un éventuel partenariat professionnel. Il ne peut
qu’apprécier.
Il faut s’asseoir en bord du siège, pas au fond (ne pas s’appuyer contre le dossier), bassin
basculé en avant, les pieds posés un peu en arrière.
On peut également opter pour le siège avec assise inclinée en avant, de type Mandal (angle
tronc/cuisses 120 %).
Et pourquoi ne pas carrément passer de la « position assise passive », à la « position assise
active » ? Pourquoi certains restaurants ne proposent-ils pas de gros ballon de gym comme
sièges ? C’est dynamique et tonifiant pour le corps. Votre client tonifie ses cuisses et son dos,
tout en mangeant. Il fait sa (petite) gym à table !!!
Sympa, et les enfants éventuellement présents, s’amusent.