L’effet pervers des médicaments sur la rééducation

L’effet pervers des médicaments sur la rééducation.

Il faut être clair : il n’y a pas de médicament sans effet secondaire ! Or, la plupart des patients qui nous consultent absorbent un véritable cocktail de médicaments qui contrecarre nos efforts. Bon nombre d’affections articulaires, de tendinites, sont pourtant directement provoquées ou aggravées par certains médicaments, et si leur consommation n’est pas strictement contrôlée, limitée au minimum, il n’y a pas lieu d’espérer de guérison.

Quelques exemples : les barbituriques tels que Gardénal ou Rimifon sont mis en cause dans la survenue de capsulites rétractiles d’épaule. Les diurétiques augmentent les risques d’accès de goutte chez les hyperuricémiques. Les sulfamides ainsi que certains anti-viraux, corticoïdes injectables, AINS, bétabloquants, ont régulièrement été incriminés dans la survenue de lombalgies, de douleurs articulaires (1). Quelle que soit la méthode rééducative (ou ostéopathique) choisie, le résultat sera alors forcément décevant, d’où les discutables critiques que l’on pourrait faire au rééducateur du fait de son inefficacité dans de telles conditions.


1 - B. Bannwarth, P. Bertin, R. Trèves, J. Dehais. Affections articulaires induites par les médicaments. Le concours médical. 04-12-99.3066-3071.

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